Très impressionnante depuis le début de la saison, que ce soit sur un plan national ou continental, l'AS Monaco pourrait bien se faire dépouiller au prochain mercato. C'est en tout cas la crainte de Vadim Vasilyev...
Deuxième de Ligue 1, qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions contre Manchester City, mais aussi pour les quarts de la Coupe de la Ligue et toujours en lice en Coupe de France, le club du Rocher est encore en course dans toutes les compétitions. L'ASM réalise donc une fin d'année 2016 parfaite. Meilleure attaque d'Europe, avec 53 buts marqués en 17 journées de championnat, l'équipe monégasque enchaîne les grandes performances. Si le collectif de Leonardo Jardim est surtout mis en valeur, certains joueurs arrivent à se démarquer. Falcao, Lemar, Fabinho, Glik, Mbappé, Sidibé et Bernardo Silva ont notamment prouvé leurs capacités à briller au très haut niveau. Ce qui leur ouvre forcément les portes des plus grands clubs européens. Et cette future demande pour vendre ses pépites, Vadim Vasilyev, le vice-président de Monaco, l'a bien en tête...
« Je suis content que le travail porte ses fruits. On a beaucoup travaillé. Ce sont les détails qui font les différences. Les uns derrière les autres. Des départs cet hiver ? L’objectif n’est pas de vendre des joueurs, mais notre projet n’est pas celui du Barça, du Real, de Chelsea, de Manchester, etc. On ne peut pas avec notre affluence, notre billetterie, nos recettes de sponsorship rivaliser avec les top clubs, on peut les garder un moment. Nous n’avons pas besoin d’argent, mais si Barcelone veut un joueur et le joueur veut partir… Mais ce n’est pas pour l’argent. C’est juste difficile de retenir à Monaco un élément qui veut aller au Barça… Donc oui, il peut y avoir des départs cet hiver. Mais on est préparés à toutes les éventualités. Gagner le titre ? C’est au mois de mai qu’on connaîtra les résultats, c’est trop tôt », a expliqué, sur les ondes de RMC, le dirigeant russe, qui estime donc que Monaco n'a pas besoin de vendre cet hiver tout en avouant son incapacité à retenir certains joueurs si une belle offre venait à arriver d'un très grand club.