En janvier dernier, l’Olympique de Marseille avait remporté son 32e de finale de Coupe de France contre le Hyères FC (2-0). La rencontre s’était jouée à Martigues, et non à Toulon comme l’aurait souhaité Mourad Boudjellal, le président du club amateur toujours remonté.
Mourad Boudjellal ne lâche rien. Que les supporters de l’Olympique de Marseille se rassurent, il n’est plus question du rachat du club phocéen. Le président du Hyères FC (N2) ne digère pas le 32e de finale de Coupe de France perdu contre les Marseillais (2-0) le 7 janvier dernier. Ce n’est évidemment pas le résultat qui pose problème, mais plutôt le lieu de la rencontre, le Stade Francis Turcan de Martigues, alors que le dirigeant s’était battu pour organiser la partie à Toulon, en vain.
💬 "L'État est défaillant"
— BFM Toulon Var (@BFMVar) October 11, 2023
Toujours agacé par la délocalisation du match Hyères-OM en janvier dernier, Mourad Boudjellal demande une indemnisation d'un million d'euros pic.twitter.com/s31CyvoA69
Neuf mois plus tard, Mourad Boudjellal continue de se faire entendre et réclame un million d’euros à la FFF et à l'État. « Nous, on a gagné un droit, a déclaré le président sur BFM Toulon Var. Est-ce que le Stade Mayol est une zone de non-droit ? En France, à savoir dans le Stade Mayol, ce sont éventuellement des voyous qui font la loi ou est-ce que c'est l'État ? Nous, on part du principe qu'il n'y a pas de zone de non-droit en France et que le Stade Mayol n'est pas une zone de non-droit. On part donc du principe que l'État est défaillant. »
Un préjudice financier et sportif
« Il est défaillant dans sa mission régalienne d'assurer la sécurité des biens et des personnes et le bon déroulement des événements, ce qu'il n'a pas pu faire. Le fait qu'il n'ait pas pu le faire, qu'il ait été défaillant nous crée un préjudice très important puisqu'il y a la recette du match, la médiatisation du match et il y avait éventuellement, peut-être une chance supplémentaire, même si on n'en avait pas beaucoup, de battre l'OM. Mais au moins, une de plus », a estimé Mourad Boudjellal, déterminé dans sa démarche.