Les résultats sportifs de l'OM étant très bons, le sujet de la vente du club par Frank McCourt est passé au second plan. Il est vrai que dans le même temps, les Saoudiens connaissent une crise économique.
Gavée par l'argent du pétrole, l'économie saoudienne affichait des résultats qui permettaient à ce pays de pouvoir tout acheter ou presque. Goutte d'eau dans cet océan d'argent, l'Olympique de Marseille a été une cible plusieurs fois évoquée pour des investisseurs venus d'Arabie Saoudite et même pour le plus grand d'entre eux, Mohammed ben Salmane. Le fameux Fonds Public d'Investissement d'Arabie Saoudite (PIF) a mis des étoiles dans les yeux des supporters de l'OM alors même que Frank McCourt a toujours balayé l'idée d'une vente du club phocéen.
Vente OM : Deux milliardaires unis pour détrôner McCourt https://t.co/7ZBQa8zUkr
— Foot01.com (@Foot01_com) September 26, 2024
Mais il n'empêche, la rumeur a couru depuis quatre ans. Et si elle se calme actuellement, c'est uniquement parce que l'équipe de Roberto de Zerbi a de bons résultats. Cela tombe bien, car dans le même moment, l'Arabie Saoudite traverse une tempête qui va calmer ses ambitions mondiales.
Manque de cash pour l'Arabie Saoudite
Le magazine économique Challenges évoque la situation de l'Arabie Saoudite, au moment où le prix du baril de pétrole a chuté de 20% en deux mois, ce qui n'est pas la première baisse puisque depuis un an le tarif s'est installé sous la barre des 100 dollars. Cela n'est pas sans effet pour les Saoudiens, le pays connaissant même pour la première fois une récession, ce qui va pousser les dirigeants du pays à faire de sérieuses économies. « On voit bien dans nos discussions avec les Saoudiens que les choses se compliquent. On avance moins vite, car l’argent se fait plus rare qu’il y a un an ou deux », reconnait le responsable d'une société française travaillant avec l'Arabie Saoudite.
Et un dirigeant d'une entreprise du CAC40 va même plus loin et affirme dans le même média que « le royaume est à court de cash ». De quoi forcément faire passer au second plan le rachat de l'Olympique de Marseille ou de n'importe quel autre club de football, ce qui confirme aussi au passage que la Saudi Pro League pourrait connaître un vrai ralentissement après un mercato estival 2024 loin d'être aussi spectaculaire que l'an dernier, et dont l'intérêt médiatique est devenu très faible.