TV ‍: Ecran noir, DAZN doit boycotter l’OM

TV : Ecran noir, DAZN doit boycotter l’OM

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DAZN doit agir après le jet de projectile dont sa journaliste Ambre Godillon a été victime vendredi soir. Un boycott du club marseillais est souhaité.

La soirée de vendredi a décidément été terrible sur tous les points pour l’Olympique de Marseille. L’équipe de Roberto De Zerbi s’est lamentablement inclinée face à Auxerre (1-3), ce qui prouve la faiblesse du club phocéen à domicile cette saison. Mais en plus de cette très mauvaise nouvelle sportive, l’OM doit gérer un évènement dont il se serait bien passé, à savoir le projectile reçu au visage par Ambre Godillon. En grande professionnelle, la journaliste de DAZN a assuré l’après-match comme si de rien n’était, mais elle s’est néanmoins dite « choquée » par l’incident.

Un écran noir exigé pour le prochain match de l'OM sur DAZN

L’Olympique de Marseille s’est publiquement excusé auprès de la journaliste et du diffuseur de la Ligue 1, mais il ne faut pas tourner la page aussi facilement selon Arthur Perrot. Pour le journaliste de RMC, l’acte subi par Ambre Godillon au Vélodrome vendredi soir est grave et doit entraîner une réaction brutale de la part de DAZN. Le boycott du prochain match de Marseille au Vélodrome serait une excellente solution selon le journaliste.

« Les supporters adverses, les joueurs et maintenant les journalistes. Prochaine étape ? À la place de DAZN : boycott du prochain match au Vélodrome. Écran noir » a publié sur son compte X le journaliste Arthur Perrot, révolté de voir qu’en 2024, des journalistes peuvent être agressés de la sorte. Même si du côté de l’OM, on tente de calmer le jeu en affirmant qu’il s’agissait d’un objet tombé d’une tribune très haute, qui a rebondi sur le tunnel menant aux vestiaires et qui a terminé sa course sur le visage de l'ancienne journaliste de PSG TV, sans que cela soit volontaire de la part d’un supporter marseillais. Quoi qu’il en soit, l’acte est regrettable et ne doit pas resté impuni selon le journaliste et plusieurs de ses confrères, tous plus désemparés les uns que les autres au moment de réagir à cet incident.