Didier Deschamps s’est prêté ce midi au traditionnel point-presse à 48 heures du match face au PSG, tout en se montrant très clair au sujet de l’altercation connue avec André-Pierre Gignac (voir article). L’OM a fait encore plus fort ensuite pour éviter que les joueurs ne se dispersent sur ce sujet, en annulant la présence de Steve Mandanda, qui devait répondre aux questions à la Commanderie.
« La direction du club ne souhaite pas que les joueurs s'expriment sur les événements. Il n'y a pas de crise », a même glissé Luc Laboz, le responsable des relations avec les médias du club marseillais. L’OM souhaite ainsi s’éviter de nouvelles vagues avant le match décisif face au PSG, même si tout cela, et c’est bien logique vu le contexte, est loin de respirer la sérénité. Une directive probablement venue de Didier Deschamps, qui sait que la Juventus, club où il a joué et entrainé, était un moment le grand spécialiste des « silenzio stampa », période pendant laquelle les joueurs sont interdits de parole pour éviter qu’ils ne dispersent à commenter l’actualité ou les rumeurs.