Formé à l’Olympique de Marseille, Jean-Philippe Sabo est lié avec le club phocéen jusqu’en 2012, mais il faut bien reconnaître qu’il aura passé plus de temps loin de l’OM qu’au Vélodrome. Après deux prêts à Montpellier, puis à Ajaccio, le latéral gauche a connu une saison blanche à Marseille et dans la Provence, il admet être dans l’incertitude sur ce qui l’attend à partir du mois d’août. Une situation qui évidemment le fait gamberger, même s’il veut tout donner pour l’Olympique de Marseille.
« Je me sens plus fort. On ne m’accordera peut-être jamais cette chance, mais je ne peux pas m’empêcher de positiver. Didier Deschamps m’a dit qu’il savait comment je travaillais au quotidien. Pendant un an, il a eu le temps de se faire une opinion. Il m’a assuré que je ne vivrai pas la même saison. Didier Deschamps m’a aussi affirmé qu’on ferait le point au retour du stage pour savoir ce qui serait le mieux pour moi et pour le groupe (...) Je me suis souvent interrogé sur mes capacités, en essayant de trouver une explication valable et savoir pourquoi j’en étais arrivé là. De l’extérieur, quand on regarde tes statistiques et que tu ne joues pas, les gens pensent que tu t’assois sur le banc pour encaisser les primes de match. C’est vexant surtout quand tu aimes ce sport et que ta seule préoccupation est de te retrouver sur le terrain. C’est difficile à vivre, car vu de l’extérieur, peu comprennent que ces soirées ne sont pas faciles à vivre, explique Jean-Philippe Sabo, qui veut encore y croire malgré la très grosse concurrence défensive à l'OM. À 24 ans, je ne suis plus là pour essentiellement apprendre, mais pour jouer. Il y a Jérémy Morel devant moi, mais je compte me montrer, avoir enfin du temps de jeu. Les matches amicaux ne décident de rien. La saison dernière, je me suis bien débrouillé, ce n’est pas pour cela que j’ai disputé la moindre minute en compétition officielle. »