Sur le papier, la finale de la Coupe de France de samedi prochain entre le PSG et l'OM semble déséquilibrée. Et cela même si cette saison l'Olympique de Marseille a causé bien des tourments à Paris lors des deux confrontations en Ligue 1, sans toutefois stopper la marche en avant du club de la capitale. Mais, pour Jérôme Rothen, dans les tribunes du Stade de France, cela risque d'être l'inverse que sur la pelouse. Car pour l'ancien joueur du PSG, qui a déjà joué une finale contre l'OM dans ce stade, les supporters marseillais vont balayer leurs homologues parisiens, lesquels ne sont plus habitués à tenir la cadence.
« Cette finale de 2006, pour moi, ressemblait à un Clasico au Vélodrome. On était peut-être à Paris, mais ce n'était pas notre stade, le Parc. C'était la même approche qu'un match là-bas où tu ressens l'agressivité des supporters, nombreux. Tu sens leur haine, l'envie qu'ils ont de te fracasser, mais il y a le grillage. Et toi, tu as envie de leur tirer la langue. C'est ça que les Marseillais vont utiliser samedi pour faire taire le public et les grands joueurs d'en face (...) L'ambiance était incroyable en 2006. En revanche, je crains que les Parisiens perdent le match des tribunes, samedi, et ça, ça me fout les boules. On ne va pas revenir sur le débat des supporters historiques qui ne vont plus au Parc. Quand je vais au Parc, ça m'emmerde de voir ce que c'est devenu », avoue, sur France-Football, Jérôme Rothen, qui sait cependant que les joueurs du Paris Saint-Germain sont habitués à évoluer dans des climats hostiles, comme c’est toujours le cas au Vélodrome par exemple. Et cela leur a pas mal réussi ces dernières années…