Champion de France avec Montpellier en 2012, Younès Belhanda était alors considéré comme l'un des tout meilleurs joueurs de Ligue 1. Pourtant, le milieu offensif n'a pas eu la trajectoire attendue.
Pendant que son complice montpelliérain Olivier Giroud rejoignait Arsenal, l'international marocain devait attendre l'année suivante pour signer au Dynamo Kiev… Un choix surprenant de la part du natif d'Avignon, qui se demande encore pourquoi les grosses écuries européennes n'ont pas frappé à sa porte après son titre dans l'Hexagone.
« Franchement, on peut effectivement se poser la question. C'est vrai qu'à ce moment-là, on entendait beaucoup de choses. On parlait du Milan, de l'Inter ou même du PSG, s'est souvenu Belhanda dans France Football. Mais dans les faits, je vous assure que je n'ai reçu qu'une seule offre, celle d’Al-Jazeera aux Emirats. Je devais signer là-bas. Au dernier moment, j'ai reçu un coup de fil de mon agent qui m'a expliqué qu'il y avait une possibilité au Dynamo Kiev. Sportivement, c'est un grand club européen, je me suis dit que je restais dans le circuit et que j'allais pouvoir jouer la Ligue des Champions. Et l'essentiel était de rester en Europe. Dans ma tête, j'étais en fin de cycle à Montpellier, j'avais vraiment besoin de partir. »
La rumeur OM, « c'est bidon »
Et deux ans plus tard, à savoir l'été dernier, l'ancien Héraultais a bien failli revenir en L1 lorsque l'Olympique Lyonnais s'est penché sur son dossier. Mais finalement, le club rhodanien n'a pas souhaité finaliser l'opération après avoir recruté Mathieu Valbuena. « Avec Lyon, il y a clairement eu des contacts. Le club était intéressé, et je serais venu avec grand plaisir l'été dernier. Finalement, ça ne s'est pas fait, a regretté le joueur prêté à Schalke 04 cet hiver. Quant à l'OM, c'est bidon. Il n'y a jamais rien eu. Je lis souvent beaucoup de choses à mon sujet sur internet mais c'est souvent complètement faux. » Belhanda devra pourtant s'y faire, lui qui fera sûrement l'objet de quelques rumeurs à la fin de son prêt en Allemagne l'été prochain.