Vincent Labrune avait enfin le sourire dimanche soir au Vélodrome, lui qui ces derniers temps était plutôt d’humeur sombre. La victoire de l’OM contre le PSG avait évidemment un petit goût très spécial de revanche et le patron de l’Olympique de Marseille se délectait de ce résultat enfin positif.
« C’est ça l’Olympique de Marseille ! C'est surtout une victoire qui fait plaisir. C'est aussi l'engagement, la détermination, le caractère de ses garçons. À chaque fois qu'on est dos au mur, ils sont là. Je suis donc content pour eux mais surtout pour la ville, pour le peuple marseillais, pour les supporters car ils n'ont pas eu beaucoup de bons moments depuis le début de l'année, confiait Vincent Labrune après la victoire de son équipe. Et le président de l’OM d’évoquer son intervention devant les joueurs avant la rencontre. Mon discours d’avant-match n'était pas musclé mais constructif, c'était d'abord gagner ce match pour la ville et les supporters. On lit à droite à gauche qu'il y a une grande équipe avec de grands joueurs qui est le PSG, et une autre qui n'en a pas qui est l'OM. Sans polémiquer, ils ont montré qu'ils étaient de très, très bons joueurs.»
Plutôt rôdé au régime de la douche écossaise depuis le début de la saison, le patron de l’Olympique de Marseille restait cependant très prudent, évitant les plans sur la comète. « Ce n'était pas tout noir hier, ce n'est pas tout rose aujourd'hui. Ça reste trois points qui ne valent pas plus que les trois contre Caen, contre Bordeaux ou Lorient. On n'a rien lâché depuis le début, on y croit. On s'est fixé un objectif, on a dit à la trêve qu'on prendrait 20 points sur les dix derniers matchs. Cette rencontre-là est rentrée dans notre planning, ils ont été grands, dos au mur, ils sont là et c'est ça l'Olympique de Marseille. Margarita est folle de joie. À chaque fois que c'est compliqué, elle est toujours là. Elle a investi et assume. Elle sera là encore longtemps pour soutenir l'Olympique de Marseille », a clairement prévenu Vincent Labrune, histoire de taire les rumeurs sur un éventuel repreneur.