Vincent Labrune, Pape Diouf et Jean-Claude Dassier ont eu droit la semaine passée à un passage en garde à vue, mais évidemment cela n’est rien comparé aux soucis rencontrés par Bernard Tapie, qui a lui eu droit à de la prison pour l’affaire VA-OM. Répondant à France-Football sur cette fonction de président de l’Olympique de Marseille qui semble complexe à gérer, l’ancien patron du club phocéen estime que cela n’est pas vrai, affirmant que c’est surtout sa carrière politique qui lui avait valu de gros soucis.
« Il n’y a pas de particularisme marseillais au niveau des présidents. Quand on regarde ce qui s’est passé avec Rocher, Bez ou Hechter, je n’ai pas l’impression que l’OM abîme plus qu’un autre club. La différence, c’est simplement qu’à Marseille les magistrats doivent s’ennuyer un peu. Comme ils n’ont pas assez à faire avec le grand banditisme, ils s’intéressent de très près aux affaires des présidents de l’OM. Reste que le milieu du foot, c’est un petit paradis par rapport à celui de la politique où beaucoup ont carrément le permis de tuer. Vingt ans plus tôt, c’est dans un canal que l’on m’aurait sans doute retrouvé. Pas parce que j’étais président de l’OM mais parce que je commençais à en déranger certains au niveau politique », explique Bernard Tapie, qui en a fini depuis longtemps avec le football, mais pas vraiment avec les affaires puisque ce mardi la Cour d’appel de Paris étudiait le dossier des 403ME qu’il a reçus de l’état pour solder l’affaire du Crédit Lyonnais.