Depuis sa signature à l’Olympique de Marseille, André Villas-Boas a quasiment fait un sans-faute au niveau de la communication.
Sur le terrain, certaines séquences ont été porteuses d’espoirs mais globalement, Marseille ne dégage pas encore une identité forte de jeu. Cela va venir selon Ricardo Carvalho, son adjoint dans la cité phocéenne, qui a livré dans une interview accordée à L’Equipe les dessous de la méthode Villas-Boas. Pour l’ancien joueur de Monaco ou du Real Madrid, « AVB » s’inspire principalement des équipes effectuant un intense pressing à la perte du ballon, comme le Liverpool de Jürgen Klopp.
« Dans les séances de cet automne, André veut travailler la réaction à la perte du ballon. L'intensité à ce moment clé, un peu comme les équipes de Klopp. Avoir le ballon est important, mais quand on le perd, on doit être les premiers à réagir. Les grandes équipes, quand elles gagnent le ballon, si tu n'es pas bien placé, elles peuvent te tuer. Il faut éviter ça. Mourinho s'énerve un peu plus que Villas-Boas, car il a une détestation profonde de la défaite, il peut te piquer plus facilement. Mais quand André s'énerve, il s'énerve aussi à fond. Ils sont très exigeants, sincères. Mais Mourinho n'arrive pas à vivre avec la défaite. Ça le mine, ça lui fait trop mal » a indiqué Ricardo Carvalho, alors que Villas-Boas est souvent comparé à José Mourinho, d’où son surnom de « Special Two » depuis l’époque du FC Porto.