Après des débuts très réussis lors des tours qualificatifs à l'Europa League, Valère Germain connaît une panne d'efficacité, l'attaquant de l'Olympique de Marseille arrivé au dernier de mercato n'ayant pas encore ouvert son compteur en Ligue 1. Même si l'OM lui maintient sa confiance, Valère Germain sait que ses prestations ne seront jugées qu'à l'aune de son efficacité. Et avant un déplacement pas simple à Nice, le buteur de l'Olympique de Marseille revient, dans La Provence, sur cette période plus complexe.
Pour Germain, pas besoin de s'affoler, les choses vont se remettre en place. « J’ai bien débuté, je suis plutôt satisfait de mon mois d’août, même si je n’ai pas marqué en championnat. Depuis début septembre, je suis moins décisif. Et forcément, quand tu es attaquant et que tu es moins décisif, tu es moins content de toi… Ce sont des périodes. Il ne faut pas douter. Je ne me suis pas enflammé après les débuts et j’essaie de ne pas me mettre de pression supplémentaire quand ça va moins bien. Mais c’est difficile car on n’est pas forcément au bon endroit au bon moment. Jeudi, je n’ai pas eu d’occasions, mais j’en avais eu contre Rennes, j’ai touché la barre contre Konya, face à Toulouse, j’ai eu une occasion en entrant en jeu… Ça se joue à rien, mais des fois, la réussite te fuit (...) On sait que les attaquants marchent à la confiance. Je n’ai pas perdu confiance, c’est simplement que la période n’est pas favorable, explique l'attaquant de l'Olympique de Marseille, qui est revenu sur son récent passage sur le banc de touche en Ligue 1. À Amiens, le coach m’avait prévenu qu’il me laisserait au repos. L’équipe a bien tourné, Clinton a marqué deux buts. Le coach a voulu rester dans la continuité contre Toulouse. C’est normal. Si j’avais marqué deux buts et que je m’étais retrouvé sur le banc le match suivant, ç’aurait été difficile.»