Depuis sa prise de contrôle de l’Olympique de Marseille au mois d’octobre 2016, Jacques-Henri Eyraud a fait le ménage dans les bureaux du centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus.
Le président phocéen l’a reconnu lui-même il y a quelques jours, il n’est pas préférable de compter trop de collaborateurs ayant l’OM dans la peau, afin que ceux-ci ne perdent pas en productivité après les résultats négatifs de l’équipe d’André Villas-Boas. Des déclarations qui ont choqué la grande majorité des supporters de l’Olympique de Marseille, et provoqué la révolte des employés virés en question. Dans son édition du jour, La Provence a donné la parole, sous couvert d’anonymat, a bon nombre d’entre eux. En toute logique, les compliments sont rares à l’égard d’un Jacques-Henri Eyraud dézingué de toute part, notamment par cette ancienne employée qualifiant le président de l’Olympique de Marseille de narcissique et de mégalo. C’est dit…
« C'est narcissique et mégalo. On pourrait se regrouper pour intenter une action, mais JHE n'en vaut pas la peine. On voit bien qu'il n'y a guère que sa communauté LinkedIN qui croit encore ce qu'il raconte » a notamment lâché une ancienne employée de l’Olympique de Marseille, licenciée par Jacques-Henri Eyraud et qui ne digère pas les méthodes de celui qui demeure pourtant l’homme de confiance de Frank McCourt en Provence. Un autre employé balance, et ce n’est pas plus glorieux. « On sait très bien que les licenciements, ce n'était pas une histoire de compétences. Ça a juste permis d'économiser des salaires, pour ensuite prendre des stagiaires ou sous-payer des petits jeunes en contrat précaire à 1200€ par mois ». Chacun l’aura bien compris à la lecture de ces témoignages, l’ambiance est plus tendue que jamais chez les ex-salariés de l’Olympique de Marseille, même si Eyraud assume totalement ce coup de balai.