Expulsé lors de l’Olympico entre son Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais le 4 octobre dernier (1-1), Dimitri Payet a initialement écopé de trois matchs de suspension, dont un avec sursis.
Pour avoir essuyé ses crampons sur le tibia de Léo Dubois au Groupama Stadium avant la trêve internationale du mois d'octobre, le meneur de jeu marseillais avait reçu un carton rouge de la part de Stéphanie Frappart. Dans la foulée, la commission de discipline de la LFP avait décidé de lui donner une suspension ferme de deux matchs, plus un autre en sursis. Une décision que l’OM n’avait pas accepté. Et c’est pour cette raison que Marseille avait formulé une demande de conciliation auprès du Comité National Olympique. Un organe qui a finalement donné raison à l’OM dans ce petit litige. « Le club se félicite que le CNOSF propose à la Ligue de ramener la sanction à deux matchs fermes, sans y adjoindre un match avec sursis », a effectivement annoncé un porte-parole du club phocéen dans un communiqué ce jeudi.
Alors qu’il purgera bien son deuxième match de suspension contre Lorient, ce samedi en Ligue 1, après avoir raté OM-Bordeaux le week-end passé (3-1), Payet cherchera à faire sauter son match avec sursis. Mais suite à cette proposition du CNOSF, c’est désormais à la Ligue de Football Professionnel d’annuler ce bout de suspension… ou pas. Réponse dans les jours à venir du côté de l’OM, où Payet connaît un début de saison plus que mitigé à cause d’une condition physique approximative.