Jacques-Henri Eyraud est revenu ce samedi sur les trois matches de suspension infligés par la commission de discipline de la LFP à l'encontre d'Anthony Lopes suite aux incidents d'OM-OL. Et pour le président de l'Olympique de Marseille, il est évident que cette punition n'est pas à la hauteur des faits reprochés au gardien de but de l'Olympique Lyonnais. Car le patron de l'OM l'a fait remarquer dans L'Equipe, Stéphane Ruffier et Zlatan Ibrahimovic ont été plus sévèrement punis qu'Anthony Lopes pour des faits qu'il considère comme moins graves.
Pour Jacques-Henri Eyraud, tout cela est totalement incompréhensible. « Sur Anthony Lopes, notre attitude n’a pas consisté à demander deux ans de suspension et un retrait de points pour l’OL. Notre attitude a été de dire : le règlement de la LFP, sur un fait de violence entraînant une incapacité de travail, prévoit ce type de sanctions. Que fait-on ? Doit-on appliquer le barème ou pas ? C’est tout. On s’est permis, et cela a beaucoup choqué Jean-Michel, de rappeler, après tout, qu’Anthony Lopes avait été dans tous les mauvais coups cette saison. Trois matches de suspension ferme pour Anthony Lopes, qui a donc frappé au visage un membre du staff de l’OM, c’est moins que Zlatan Ibrahimovic, qui dit que la France est un « pays de merde », c’est moins que Stéphane Ruffier, qui, sans le toucher, va parler de façon un peu appuyée à un arbitre, pendant le match, sur un fait de jeu. C’est profondément injuste, et même inexplicable », explique le président de l'Olympique de Marseille. Pas certain que du côté de la commission de discipline de la LFP on apprécie cette attaque en règle.