Rolando a vécu quelques mois de galère après avoir rejoint l'Olympique de Marseille l'été dernier. Le défenseur central a rendu, il est vrai, quelques copies assez inquiétantes, avant finalement de trouver petit à petit ses marques au sein de l'effectif de Michel. Même s'il n'a pas encore gagné un seul match avec l'OM au Vélodrome, Rolando avoue avoir eu du mal à vivre ces attaques et ces critiques venues de partout, et notamment des supporters phocéen. Mais l'international portugais estime dans Le Parisien que cette page doit être tournée.
« Quand je suis arrivé, des personnes m’ont pris pour leur tête de turc. Dans le football, tu peux passer des bons moments, et des mauvais. Mais je n’ai pas compris pourquoi c’est tombé sur moi, on a beaucoup parlé alors que je n’avais même pas encore joué. J’avais envie de dire : mais laissez-moi un peu de temps, après on en discutera. Je sais que j’ai les qualités pour être ici, et doucement, semaine après semaine, j’essaye de le prouver. Non, je n’ai jamais affronté autant de critiques, pas à ce point. Les gens ont vu que je n’ai joué que 10 matchs à Anderlecht et ont dû se demander ce que je venais faire à Marseille. Mais ils n’ont pas cherché à comprendre pourquoi je ne jouais pas en Belgique. Ce n’était pas un choix tactique, je suis arrivé là-bas, je me suis blessé, je suis revenu, et je me suis encore blessé. J’ai été opérationnel deux mois seulement D’un côté, c’est dur, parce que j’ai un passé, je crois avoir fait de belles choses dans ma carrière, et avoir montré mes qualités de joueur bien avant l’OM. Et d’un autre côté, oui, avoir 30 ans m’aide à prendre du recul. Dans ce milieu, les choses évoluent vite. Aujourd’hui, je me sens bien, et ça ira de mieux en mieux », annonce le défenseur central de l’Olympique de Marseille, qui ne regrette pas d’avoir signé avec l’OM mais aurait aimé ne pas être aussi vite taillé.