Invité de RTL, Pierre-Édouard Colliex, préfet de police des Bouches-du-Rhône, annonce que le match OM-PSG sera sous haute surveillance et qu'aucun dérapage ne restera impuni.
Une semaine après les chants homophobes entendus au Parc des Princes, le PSG se déplacera ce dimanche au Vélodrome avec le risque que ces mêmes chants soient proférés par des supporters de l'OM. Face à la polémique engendrée par cela, alors même que ces chants ont été entendus un peu partout en Ligue 1 et en Ligue 2 notamment contre la LFP et Vincent Labrune, les autorités ont décidé de frapper fort. Jeudi, le ministre de l'Intérieur et celui des Sports ont pris des positions fortes, et parfois contradictoires, mais l'idée est que désormais ce chant homophone soit sanctionné et que ceux qui l'auraient entonné soient condamnés. Pour donner l'exemple, le match OM-PSG va donc être l'objet d'un contrôle inédit puisque c'est un déploiement de force de l'ordre historique qui va être effectué alors même que les supporters parisiens n'ont pas le droit de venir au Vélodrome.
1.300 personnes pour assurer la sécurité de OM-PSG
A 48 heures de cette rencontre au sommet de la Ligue 1, le Préfet de police des Bouches-du-Rhône a dévoilé son plan pour calmer ceux qui à Marseille voudraient entonner ce célèbre chant homophobe. « Il y aura des effectifs spécialisés dans le stade prêts à intervenir dans le stade avec un renfort de près de 500 policiers. Le ministre a en effet décidé de donner à Marseille 5 unités de force mobile, qui seront mobilisées aux côtés bien sûr des 800 agents de sécurité qui procéderont au contrôle, aux palpations à l'entrée du stade, prévient, sur RTL, le représentant de l’Etat, qui menace très fermement les supporters de l’OM. Clairement, quand il y a des délits, il faut réagir. Il n'y aura aucune impunité pour les champs racistes et homophobes, on est capable d'interpeller, d'identifier les responsables. On l'a fait pour un salut nazi, on le fera s'il y a des champs racistes ou des champs homophobes, il n'y aura évidemment aucune impunité. »
Impunité zéro pour les chants homophobes
Rappelons cependant que lors du match OM-OL l'an dernier, les autorités avaient été totalement débordées lors de l'attaque du bus de l'Olympique Lyonnais par des voyous. Une agression qui avait provoqué le report du match, l'entraîneur de Lyon de l'époque, Fabio Grosso, ayant été sérieusement blessé au visage. A l'époque, la légèreté de l'organisation avait été pointée du doigt. Un an plus tard, et dans d'autres circonstances, ce dossier des chants homophobes est pris nettement plus au sérieux.