Dimanche soir, lors de l’affiche de la 13e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille retrouvera son Stade Vélodrome avec l’envie de mettre fin à la série noire à domicile contre Monaco.
Le Stade Vélodrome est sûrement le plus beau stade, celui avec le plus d’ambiance, quand les résultats de l’OM sont au-rendez. Par contre, quand Marseille piétine, l’enceinte marseillaise peut devenir un vrai fardeau pour les Olympiens. Ce qui semble être le cas cette saison, sachant que Marseille est la deuxième pire équipe de l’exercice en cours à domicile. Avec seulement cinq points pris au Vélodrome sous les ordres de Roberto De Zerbi, l’OM reste même sur deux défaites de rang à la maison, contre le PSG (0-3) mais surtout Auxerre (1-3). Des humiliations qui ont encore du mal à passer sur le Vieux Port. Autant dire que la rencontre contre Monaco, qui se jouera dimanche soir, est attendue avec impatience par les supporters olympiens. Et si l’OM venait à perdre ce derby du Sud, important dans la course à la deuxième place, le Vélodrome pourrait bien gronder. Une pression que Daniel Bravo connaît bien, lui qui a évolué sous le maillot de l’OM à la fin des années 1990.
« Le Vélodrome, c’est difficile »
Bravo : “Le Vélodrome, c’est difficile” ⬇️ Lire l'article ⬇️ #TeamOM https://t.co/K14okzGShS
— FootMarseille.com (@FootMarseille) November 28, 2024
« La pression ? Moi-même, je l’ai senti. Quand je suis arrivé, à 36 ans, ce n’était pas facile. Certains ont dit : ‘Pourquoi prend-on des vieux ?’ La pression n’était pas facile à gérer, heureusement, je l’ai fait relativement bien, car j’avais beaucoup d’expérience. J’ai montré que j’étais un guerrier. Je savais très bien que Marseille aimait ça, j’ai réussi à me faire adopter. C’était plus dur pour des jeunes comme William Gallas. Il est devenu un super joueur, mais au début, il avait la tremblote quand il rentrait sur le terrain. Il me demandait de vite décrocher pour me donner le ballon. Il était en panique. Le Vélodrome, c’est difficile. Il peut être extraordinaire et te porter. Dans les bons moments, tu peux ne plus toucher terre. Mais quand ça siffle, tu as une chape de plomb », a lancé, dans La Provence, Bravo, qui sait que les Marseillais font tout pour conjurer le mauvais sort du Vélodrome, avec par exemple un stage de mise au vert loin de Marseille durant cette semaine.