L’entraineur de l’Olympique de Marseille a probablement d’autres chats à fouetter au cœur d’un calendrier très chargé en cette fin de saison, mais Rudi Garcia a inévitablement été interrogé sur la passe d’armes musclées entre les présidents de l’OL et de l’OM. Et le fond n’est pas la lutte sportive pour le podium, mais plutôt les décisions de la commission de discipline après les incidents du match entre les deux équipes. A Marseille, on estime que l’influence de Jean-Michel Aulas a clairement touché les instances et remet en cause l’indépendance de la commission. Et Rudi Garcia est clairement sur la même longueur d’ondes que son président.
« Cela ne fait pas partie du folklore. Ce sont des choses sérieuses et graves. Des joueurs ont été suspendus. J'ai lu les déclarations de mon président dans la presse. Je suis d'accord à 100 % avec lui. Il y a eu des décisions plus qu'étonnantes. Un joueur de Lyon a frappé un membre du staff et a été suspendu trois matchs fermes. Un joueur de l'OM, Adil Rami, a vociféré et a pris la même sanction. Ce sont des décisions ou incompréhensibles, ou politiques », a estimé le coach provençal, qui ne comprend pas comment Rami a pu écoper de la même sanction que Lopes. Eternel débat, qui durera au moins jusqu’à la fin de la saison, même si les deux clubs sont finalement pénalisés d’un élément important.