Mis à l’écart par Jorge Sampaoli la saison dernière, Alvaro Gonzalez ne réintégrera pas l’effectif. Malgré le changement d’entraîneur, le défenseur central de l’Olympique de Marseille se dirige bien vers une résiliation de son contrat à l’amiable. Des discussions importantes pour le président Pablo Longoria.
La situation n’a absolument pas changé pour Alvaro Gonzalez. Mis à l’écart par Jorge Sampaoli la saison dernière, le défenseur central de l’Olympique de Marseille a vu le coach argentin partir après un désaccord avec la direction. On pouvait alors imaginer un possible rebondissement pour le banni, qui aurait pu profiter du changement d’entraîneur pour gagner les faveurs d’Igor Tudor. Mais très vite, le président Pablo Longoria avait annoncé la couleur.
Voir cette publication sur Instagram
« Pour Alvaro, la situation est la même. On continuera sur la même logique », prévenait le dirigeant début juillet. Rien d’étonnant quand on sait qu’Alvaro Gonzalez n’était pas seulement en conflit avec Jorge Sampaoli. Ses états d’âme affichés dans la presse espagnole avait particulièrement agacé le président, toujours aussi déterminé à le pousser vers la sortie. Le journal L’Equipe parle effectivement d’une « rupture consommée » entre le défenseur central de 32 ans et l’Olympique de Marseille. Pablo Longoria attend simplement que l’ancien joueur de Villarreal trouve une nouvelle équipe.
Le clan Alvaro cherche un club
Viendra ensuite le moment de négocier une rupture de son contrat à l’amiable. Des discussions probablement compliquées dans la mesure où le dirigeant, toujours selon le quotidien sportif, espère verser la plus faible indemnité possible. Seulement voilà, compte tenu des tensions qui durent depuis des mois, Alvaro Gonzalez ne fera sûrement aucun cadeau à son supérieur. Et ce peu importe si les finances du club ne sont pas au mieux. L’indésirable pourrait réclamer l’intégralité des salaires prévus jusqu’à la fin de son bail en juin 2024. Autant dire que les échanges pourraient durer un moment.