Depuis samedi, l'OM et ses supporters fulminent contre Willy Delajod, qui arbitrait la rencontre face à Lille. Cependant, la direction technique de l'arbitrage a facilement justifié les choix de ce dernier.
Si certains supporters marseillais sont allés beaucoup trop loin contre Willy Delajod, obligeant ce dernier à saisir les autorités, d'autres ont calmement dit tout le mal qu'il pensait des décisions prises par l'arbitre lors de la rencontre au sommet entre Marseille et le LOSC, samedi au Vélodrome. Ce sont notamment deux situations qui auraient dû, selon eux, aboutir à des penalties en faveur de l'équipe de Roberto De Zerbi qui ont provoqué des débats. L'entraîneur italien de l'Olympique de Marseille a lui regretté que cette affiche du haut de classement donne lieu à un tel souci d'arbitrage. Mais ce lundi, la direction de l'arbitrage a donné raison à Willy Delajod, expliquant pourquoi ce dernier avait vu juste en ne sifflant pas penalty sur les deux actions concernées.
La direction de l'arbitrage soutient Willy Delajod
OM-LIlle : Insulté et menacé, l'arbitre va le faire payer https://t.co/M2c802ZMJD
— Foot01.com (@Foot01_com) December 16, 2024
Dans des documents que RMC s'est procuré, la direction technique de l’arbitrage a détaillé les deux situations qui ont engendré la polémique au Vélodrome et sur les réseaux sociaux. Peu avant la pause, Hakon Haraldsson semblait avoir bousculé Pierre-Emile Hojbjerg, mais rien qui ne justifie un penalty. « Les images montrent clairement que le joueur marseillais joue le ballon et touche clairement celui-ci en premier, avec un geste maîtrisé en direction unique du ballon. C’est ensuite que le joueur lillois touche le ballon et vient heurter la jambe de son adversaire. Il n’y a donc aucune infraction », explique la DTA.
Au sujet de l'autre action, intervenue juste avant l'expulsion de Lirola, l'explication est aussi claire : « Le joueur marseillais a d’abord clairement l’opportunité de jouer le ballon de la tête et c’est dans un second temps que le contact avec le joueur lillois intervient. En conservant sa course de déplacement, le défenseur tente naturellement de se positionner dans la trajectoire du ballon. L’intervention du joueur lillois peut ainsi être considérée comme ne relevant pas d’une faute au sens des Lois du jeu ». Autrement dit, le dossier OM-LOSC en restera là.