Choqués par le comportement des supporters lors d’une réunion avec la direction lundi, l’entraîneur Marcelino et son staff technique ont officiellement quitté l’Olympique de Marseille. Un scénario inacceptable pour l’homme politique local Renaud Muselier.
Les fans de l’Olympique de Marseille ont clairement dépassé les limites. Lors d’une réunion prévue de longue date lundi, au lendemain du match nul à domicile contre Toulouse (0-0), les leaders des groupes de supporters ont profité de l’occasion pour régler leurs comptes avec la direction. Des menaces auraient été proférées devant le président Pablo Longoria et ses collaborateurs, d’où la décision de l’entraîneur Marcelino dont le départ a été officialisé ce mercredi.
« Un déshonneur pour Marseille et le foot français »
« L'Olympique de Marseille considère que les événements du 18 septembre dernier ne permettent pas à Marcelino et à son staff technique d’exercer dans de bonnes conditions la fonction pour laquelle ils ont été engagés », a expliqué le club phocéen, « extrêmement déçu de devoir faire face au départ d'un entraîneur et d'un staff technique (…) pour des raisons extra-sportives. »
Pire encore, le pensionnaire du Vélodrome pourrait voir ses dirigeants claquer la porte à leur tour. C’est dire à quel point le contexte est devenu invivable après le rendez-vous à la Commanderie. Cette situation de chaos provoque évidemment de nombreuses réactions, y compris celle de l’ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille Renaud Muselier, totalement indigné.
Ancien Vice-Président de l’@OM_Officiel, je ne peux accepter une seconde qu’on intimide, qu’on menace de mort les dirigeants et leurs familles.
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) September 19, 2023
S’ils quittent notre ville à cause de ça, c’est un déshonneur pour #Marseille et pour le football français, et la victoire des voyous ! pic.twitter.com/Yn6yTv13JN
« Ancien vice-président de l’OM (entre 1995 et 1997, ndlr), je ne peux accepter une seconde qu’on intimide, qu’on menace de mort les dirigeants et leurs familles, a réagi le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. S’ils quittent notre ville à cause de ça, c’est un déshonneur pour Marseille et pour le football français, et la victoire des voyous ! » Réputé pour la ferveur de ses supporters, l’Olympique de Marseille voit son image terni avec ce nouvel épisode.