Depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille en juillet 2017, Valère Germain n’a jamais fait l’unanimité auprès des supporters. Il faut dire que, comme Kostas Mitroglou, l’ancien attaquant de l’OGC Nice n’est pas parvenu à s’imposer comme le grand attaquant tant attendu par les spectateurs du Stade Vélodrome. Cela lui vaut d’être régulièrement critiqué sur les réseaux sociaux, parfois à la limite du tolérable. Pas vraiment attaché à tout ce qui peut se dire sur la toile, Valère Germain a expliqué, dans une interview accordée à La Provence, qu’il se moquait pas mal des rageux qui le critiquaient à longueur de temps.
« On est dans un club médiatisé, on sait que ça peut être très bien dans les bonnes périodes, et un peu compliqué dans les moins bonnes. Les réseaux sociaux amplifient tout ça aussi alors que ça n’existait pas avant. Aujourd’hui, tout va très vite. Certains font les gogols sur les réseaux, d’autres les écoutent. Moi, je regardais plus souvent avant, et c’est très rare maintenant. Je vis très bien sans tout ça, aussi. Il faut passer au-dessus, et travailler à l’entraînement. Des fois, ça me fait rire ! Les supporters s’attaquent aussi à Dimitri (Payet), à Flo (Thauvin), à Steve (Mandanda) et à tous les autres. On s’en envoie dans le groupe de messagerie qu’on a en commun pour se chambrer, ça nous fait rire aussi » a expliqué Valère Germain, qui a tout de même perdu son sang-froid il y a deux semaines, lors d’un entraînement ouvert au public à la Commanderie. « D’autres fois, malheureusement, ça ne passe pas. Comme la fois où le supporter m’a chahuté à l’entraînement. J’étais dans un jour sans, mais je pense avoir réagi de façon très correcte, je lui ai simplement dit d’arrêter de parler. Il y avait des familles, des jeunes. Le but était de faire plaisir aux gens pour venir nous voir, pas de se faire critiquer. Ça ne sert à rien de rentrer là-dedans » a-t-il confié au quotidien marseillais, alors qu'il vient d'enchaîner deux titularisations sans marquer en Ligue 1.