Limogé au printemps dernier après une série interminable de matchs sans victoire, Michel n’a pour le moment rien touché comme indemnités, puisque les dirigeants olympiens l’ont viré pour faute grave, ce qui reste bien évidemment à déterminer.
Mais au moins, l’entraineur espagnol est libre de s’engager où bon lui semble si une équipe venait à lui être proposée. Ce n’est pas le cas de ses adjoints, qui ont terminé la saison à l’OM, et qui entament la dernière année de leur contrat. Ce vendredi, ils étaient donc à Nîmes en train de superviser l’échauffement sans grande conviction. Il faut dire qu’une bataille juridique est en cours pour leur départ, alors qu’ils étaient bien évidemment arrivés dans les valises de Michel il y a un an de cela. Une situation assez particulière et qui plombe un peu l’ambiance, que raconte Mathieu Grégoire, journaliste à L’Equipe présent à Nîmes.
« Ils sont là, sur le banc de touche, ils sont un peu dans un placard doré car ils s’entendent bien avec tout le monde mais ne peuvent pas faire grand chose. Quand on voit un gars comme Alkorta… Ils aimeraient bien ne pas avoir à honorer leur deuxième année de contrat, mais ils ne peuvent pas démissionner car cela discute beaucoup avec les avocats et il n’y a pas d’accord, ils sont coincés », a fait savoir le journaliste, qui sait que les techniciens concernés continuent d’être rémunérés et ne sont bien évidemment pas sur la paille, mais se retrouvent à faire de la figuration depuis trois mois.