Sous contrat à l’Olympique de Marseille jusqu’en 2021, Maxime Lopez n’est pas contre une prolongation. A condition que ses dirigeants lancent les négociations.
Entre le dossier Kevin Strootman, dont ils veulent absolument se débarrasser à cause de son gros salaire, et l’incertitude autour du jeune Isaac Lihadji, en discussions pour la signature de son premier contrat professionnel, les dirigeants de l’Olympique de Marseille ont du travail. Résultat, la situation d’autres joueurs comme Maxime Lopez n’est pas une priorité. Le milieu de terrain arrivera pourtant à un an de la fin de son bail l’été prochain. Ce qui explique son appel du pied à Marseille sur les ondes de RMC.
« Je m’y sens très bien. Je suis à la maison. J’ai envie de prolonger pour m’inscrire encore un peu plus dans la durée, a confié le minot. Je suis déjà là depuis pas mal de temps, mais j’ai envie de continuer à vivre des émotions encore plus fortes. Peut-être jouer la Ligue des champions à Marseille, je l’espère. Ce sont des choses comme ça qui font que j’ai envie de rester. » Mais pour le moment, Lopez n’a pas été sollicité.
« Peut-être que je partirai... »
« Rien du tout. Absolument rien. Je préfère être honnête, il n’y a pas de discussion pour l’instant », a insisté le Marseillais, qui assure ne pas savoir « de quoi demain sera fait » alors que son envie n’est pas un secret. « Ce n’est pas pour faire le philosophe, mais on ne sait pas. Peut-être que cet été, malheureusement, je partirai, a-t-il envisagé. Je ne sais pas. Ce serait dommage. » Une situation inconfortable pour le milieu de 21 ans qui se dit même perturbé.
« Je suis quelqu’un d’assez cérébral, je réfléchis énormément. Quand il se passe quelque chose, ça peut rester dans ma tête pendant des mois. C’est une réflexion que j’ai depuis longtemps. J’ai bien évidemment envie de prolonger. On verra, a poursuivi Lopez, retenu au mercato estival. L’épisode de cet été m’a confirmé ce que je pensais concernant la direction, ce qu’ils pensaient de moi et qu’ils comptaient sur moi. » Le problème, c’est que l’OM, également confronté au cas Florian Thauvin, n’a pas forcément les moyens d’augmenter sa masse salariale à l’heure actuelle.