Dimanche soir, l’Olympique de Marseille a concédé un troisième match nul de suite en Ligue 1. Certes, le club phocéen, invaincu depuis la première journée, ne perd plus. Mais l’équipe d’André Villas-Boas n’avance pas bien vite avec une cinquième place correcte, mais qui demeure fragile en raison de l’accumulation de matchs nuls. Pour La Provence, il est évident que l’entraîneur portugais, qui bricole avec des bouts de ficelle depuis quelques rencontres, n’est pas à blâmer. Au contraire des dirigeants, Jacques-Henri Eyraud en tête, responsable n°1 d’un mercato trop léger qui ne permet pas à AVB de disposer de solutions de rechange nécessaires en l’absence de Kamara, Alvaro, Payet et Thauvin.
« En tribunes, le directeur sportif Andoni Zubizarreta semblait aussi perdu que Jacques-Henri Eyraud, assis à ses côtés. Les deux hommes respiraient tout, sauf la joie d'être là. On aurait bien aimé être une mouche volant au-dessus de cette tribune présidentielle pour connaître la teneur de leurs échanges, si échanges il y a eu, ce qui, à ce stade de leur collaboration, est désormais loin d'être une évidence. Les journées passent, l'inquiétude grandit. Les craintes au niveau de l'effectif se confirment, tant au niveau de la qualité que de la quantité. Tristement prévisible, en somme. Les dirigeants, "JHE" en tête (en tant que patron, il est logiquement le premier responsable), ne pouvaient-ils pas l'anticiper ? » s’interroge le quotidien marseillais, pour qui l’effectif est bien trop court afin de nourrir de réelles ambitions cette saison. A moins que Villas-Boas ne parvienne à réaliser un tour de magie…