Cet été, l’Olympique de Marseille a pris un risque en misant sur André Villas-Boas, un coach qui n’avait plus entraîné en Europe depuis plusieurs années, pour remplacer Rudi Garcia.
Le moins que l’on puisse dire, c’est ce que choix de Jacques-Henri Eyraud et d’Andoni Zubizarreta est pour l’instant payant. En effet, le manager portugais fait l’unanimité, aussi bien auprès des joueurs que des supporters. Franc, sincère et surtout bon tacticien, l’ancien entraîneur du FC Porto a également pris une dimension très importante au sein de l’organisation du club. Correspondant permanent de RMC à Marseille, le journaliste Florent Germain n’a pas caché que Villas-Boas s’était imposé comme le taulier du sportif à Marseille, celui à qui Jacques-Henri Eyraud semble témoigner une confiance aveugle.
« J’observe souvent à la Commanderie des discussions, il y a une vraie relation et une complicité entre Andoni Zubizarreta et André Villas-Boas. Jacques-Henri Eyraud a la sensation d’avoir trouvé un patron. En interne, on a l’impression qu’André Villas-Boas mène sa barque, qu’il ne faut pas l’embêter et qu’il sait où il va. Ça a amené une grande sérénité en interne à l’OM » a commenté le journaliste, toujours bien informé sur l’actualité de l’Olympique de Marseille en coulisses, et pour qui il est évident qu’André Villas-Boas s’est imposé comme un taulier dans l’organisation du club. Sans pour autant écarter totalement Andoni Zubizarreta du circuit, les deux hommes entretenant une excellente relation.