Le coup de sang de Roberto De Zerbi après le match face à Auxerre a été décortiqué, et ce qu'il a réservé à son vestiaire, n'est pas resté secret bien longtemps. Le coach de l'OM ne s'y attendait pas.
Le vestiaire, un lieu sacré et un tombeau où rien ne sort. C’était valable à Brighton et dans la Premier League, où les journalistes ont beau être à la limite du voyeurisme concernant le suivi des clubs, les infos qui sortent du groupe sont très rares. En France, à l’OM ou ailleurs, la causerie des entraineurs, la future composition d'équipe, ou le moindre écart dans les vestiaires parait dans la presse le lendemain. Ce fut encore le cas la semaine dernière, après la défaite à domicile des Marseillais face à Auxerre.
Roberto De Zerbi a pesté devant la presse, menaçant même assez théâtralement de quitter son poste si c’était lui la raison de la mauvaise passe du club phocéen. Mais rapidement, RMC a dévoilé que ce discours musclé devant les médias n’était rien par rapport à ce qu’avait sorti le technicien italien dans le vestiaire, où il avait pris à partie plusieurs joueurs, leur reprochant de ne pas avoir le courage de jouer au Vélodrome et leur demandant de prendre leurs responsabilités.
Pas de chasse aux taupes pour De Zerbi
𝗥𝗲́𝗽𝗲́𝘁𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝗳𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀, les hommes de 𝗥𝗼𝗯𝗲𝗿𝘁𝗼 𝗗𝗲 𝗭𝗲𝗿𝗯𝗶 travaillent dur pendant la trêve 💪 pic.twitter.com/UEVqPxkfE0
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) November 15, 2024
La retranscription de ce discours auprès des joueurs dans la presse a surpris Roberto De Zerbi, dévoile La Provence. Le coach révélé à Sassuolo, dans un pays où le « silenzio stampa » (silence médiatique) est de rigueur, ne va pas forcément partir à la chasse aux taupes, mais il aurait clairement préféré que son discours auprès du vestiaire, reste dans le vestiaire. Ce sera difficilement le cas en France et le coach de l’OM, qui a pris quelques jours pour retourner du côté de Brescia pour s’oxygéner pendant cette courte trêve, en a en tout cas pris note. Ses coups de sang public ou dans le secret du groupe, ne risquent pas de le rester longtemps en France, où les taupes sont l’une des spécialités par rapport à ce qui se passe dans beaucoup de pays européens.