Personne n’avait vu venir le coup de tonnerre de Patrice Evra, qui a pété un plomb en donnant un coup de pied à un supporter, et s’est tout simplement fait virer du club. L’international français laisse derrière lui un trou béant, puisque Jordan Amavi est le seul joueur utilisé par Rudi Garcia à son poste. Loin derrière, on retrouve Henri Bédimo, qui revient de blessure et d’une opération à un genou, et a repris avec l’équipe réserve du club provençal. Le Camerounais ne profitera en tout cas pas de la suspension d’Amavi pour le dernier match d’Europa League face à Salzbourg, car il n’a tout simplement pas été inscrit sur les listes de l’UEFA par son club. Une décision qu’il essaye de prendre avec philosophie, mais qu’il a beaucoup de mal à digérer comme il le confié au Phocéen.
« Piqué par le fait de ne pas être retenu dans les listes UEFA ? Honnêtement oui. A partir du moment où je fais partie de l'effectif... Je ne suis pas un novice quand même. Comme je ne m'exprime pas beaucoup sur mon cas il y a un peu de spéculation de partout. Avant même la fin du mercato j'avais pris la décision de me soigner parce que je sentais une petite gêne. On a eu une franche discussion. Je savais à ce moment là que je n'étais pas à 100% pour postuler donc il fallait juste trouver le bon moment pour bien se soigner et être à disposition du groupe pour pouvoir aider. Après, la concurrence ça fait partie du jeu. Il faut l'accepter, à partir du moment où elle est saine, moi ça ne me dérange pas et ça permet à tout le monde de hisser son niveau. Maintenant il y a une hiérarchie installée mais rien n'est définitif dans le football, c'est ça qui fait la magie, il faut toujours tout bousculer », a prévenu Henri Bédimo, qui essaye de zapper cette décision du club, pour mieux se concentrer sur son retour. Cela pourrait être utile, surtout si l’OM met du temps à recruter son latéral gauche au mois de janvier.