Prêté avec option d’achat par Aston Villa, Jordan Amavi est l’une des bonnes pioches du mercato estival de l’Olympique de Marseille.
Malgré quelques prestations décevantes, à l’image de son quart aller d’Europa League à Leipzig (1-0), le latéral gauche réalise une saison honorable. Ce n’est pas un hasard si le sélectionneur français Didier Deschamps l’avait convoqué en octobre dernier. Une trajectoire inattendue pour l’ancien Niçois qui pensait vivre dans l’ombre de Patrice Evra.
« Je n'imaginais pas vivre tout ça, a confié le natif de Toulon au journal L’Equipe. Il y avait "tonton Pat" au poste, ce n'est pas n'importe qui. Je venais pour apprendre et... il s'est passé ce qu'il s'est passé. Je me retrouve à jouer, je vais de l'avant. C'est allé vite avec l'équipe de France, je ne m'y attendais pas du tout. » Poussé vers la sortie après son agression sur un supporter, le latéral de West Ham n’a pas totalement été oublié.
Evra reste un exemple pour Amavi
« Si Evra me manque ? La concurrence, cela oblige à se dépasser. Mais oui, il me manque, parce que c'est quelqu'un de bien, a reconnu Amavi. Il avait cette âme de leader, une immense carrière derrière lui, une expérience qui nous faisait du bien. Il m'a donné énormément de conseils, m'a dit d'écouter Paolo Rongoni (le préparateur physique), parce qu'il m'emmènerait au plus haut niveau. »
Et les deux hommes sont restés en contact depuis le départ de l’ex-Monégasque en novembre. « Oui, je lui envoie des messages, et lui, il balance deux ou trois piques, il me dit de m'accrocher, a raconté le Marseillais. Il a porté le brassard de Manchester United, des Bleus, cela reste un modèle. » Pas sûr que les supporters olympiens soient du même avis...