Il y a vingt-deux ans, Eric Cantona signait un high kick resté dans la légende du football européen, le joueur français de Manchester United ayant craqué en entendant un supporter de Crystal Palace l'insulter, et, selon légende, lui envoyer du thé bouillant sur la tête. Mais qu'on se le dise, Eric Cantona refuse que l'on puisse faire un parallèle entre son coup porté à un fan anglais et celui donné par Patrice Evra il y a quelques semaines contre un supporter de son propre club, l'Olympique de Marseille.
« Je ne pense pas que ce soit vraiment similaire. Il a frappé un supporter de son équipe et j'ai frappé un hooligan de l'équipe adverse. Ce n'est pas pareil, a expliqué Eric Cantona, un peu agacé que l’on puisse faire une comparaison avec le geste de Patrice Evra. J'étais en Chine quand ça s’est passé, et en Chine, on ne parle pas de la France. Je n'ai pas vu les images. J'en ai entendu parler parce que tout le monde m'en a parlé, mais je n'ai pas vu et je m'en fiche. » Des propos dignes d'Eric the King, qui en 2017 a remplacé son high kick par des sorties médiatiques musclées. Autres temps, autres moeurs, mais Canto est toujours au goût du jour.