A l’image de son équipe, Duje Caleta-Car boit le bouillon cette saison et cela ne passe pas inaperçu.
Le Croate arrivé avec l’étiquette de promesse pour l’avenir et de vice-champion du monde en 2018, avait connu une première saison très délicate, ou sa lenteur avait même obligé Rudi Garcia à le sortir du 11 de départ malgré les 20 ME dépensés pour le faire signer. Il lui aura fallu 12 mois pour s’adapter à la Ligue 1, et former avec Alvaro une charnière solide à défaut d’être géniale, et suffisante pour étouffer la majorité des escouades offensives en France. Mais avec la Ligue des Champions, l’OM et le Croate se prennent une grosse claque. Les alignements ne tiennent plus, l’efficacité défensive est inexistante et la qualité de relance s’est détériorée, à l’image de cette remise de Caleta-Car en plein sur un joueur du FC Porto, pour lancer l’ouverture du score adverse annonçant le fiasco de ce mardi. Et même au niveau français, cela ne tient pas la route, car si l’OM a déjà encaissé 8 buts en 8 matchs, le meilleur joueur de cette première partie de saison se nomme Steve Mandanda, signe que les attaquants adverses trouvent facilement le chemin du but.
Un constat qui fait mal, et qui pourrait donner des regrets au club marseillais, qui était tout près de vendre le Croate cet été à West Ham, avant que le joueur ne refuse pour disputer la Ligue des Champions. En cas de saison ratée, sa valeur pourrait chuter lourdement, même si Bernard Casoni a tenu à le défendre dans les colonnes de L’Equipe. « Quand ça travaille moins bien devant lui, on voit plus ses lacunes. Regardez la renaissance de Jordan Amavi la saison dernière, elle s’inscrivait dans une logique collective », a souligné l’ancien défenseur de l’OM, persuadé que Caleta-Car n’a pas perdu son niveau d’un coup cette saison. Il vaudrait mieux, sinon l’effet Ligue des Champions tant attendu par les dirigeants pour bien vendre leurs joueurs à forte valeur marchande, pourrait avoir l’effet inverse.