Le conseiller sportif de l'Olympique de Marseille va devoir s'expliquer devant la commission de discipline suite à ses propos à l'encontre de Benoit Bastien lors du match OL-OM. A Marseille, on y voit un complot.
L'expulsion rapide de Balerdi dimanche dernier à Lyon a fait craquer Mehdi Benatia, ce dernier affirmant que l'arbitre du match en voulait très clairement à l'Olympique de Marseille. Une théorie du complot anti-OM forcément rapidement relayée sur les réseaux sociaux par les supporters phocéens. Il est vrai que dans chaque club, on croit régulièrement que tel ou tel arbitre en veut particulièrement à son équipe, Medhi Benatia n'ayant rien inventé et n'étant pas non plus le premier à croire à ces théories.
Cependant, ce dernier est allé suffisamment loin pour que la commission de discipline se penche sur son cas, le conseil national de l'éthique ayant réclamé des sanctions contre le dirigeant de l'Olympique de Marseille. Une semaine plus tard, et dans La Provence, on pense que cette menace d'une grosse sanction contre Benatia est un coup tordu contre l'OM, un complot dans le complot quoi.
Benatia victime plus que coupable
Notre confrère marseillais y voit même certains relents racistes contre l'international marocain né en région parisienne. « Des anciens footeux comme Mickaël Landreau lui sont tombés dessus, ainsi que de nombreux consultants, jusqu'à évoquer "des méthodes de voyous", alors que certains de ses homologues, comme Luis Campos (coutumier du fait) ou Olivier Létang n'ont pas eu les mêmes égards. Un traitement de faveur à l'odeur nauséabonde pour certain à l’OM, avec un léger fumet de racisme et de clubisme », écrit Jean-Claude Leblois, qui fait remarquer que toute cette histoire aura eu le mérite de resserrer encore plus les liens entre Mehdi Benatia et les supporters de l'Olympique de Marseille. Ce dernier n'avait cependant pas besoin de cela, le mercato de feu réalisé par l'OM cet été ayant déjà changé le climat de défiance qui entourait Benatia depuis sa venue au sein du club phocéen la saison passée. Comme quoi, les décisions arbitrales ont aussi du bon.