Annoncé comme imminent depuis plusieurs semaines désormais, le transfert de Mario Balotelli à l’OM n’a toujours pas été conclu.
Et pour cause, l’OGC Nice a régulièrement répété qu’il n’avait reçu aucune offre pour l’achat de son attaquant. Même si un accord tacite entre le joueur et le club azuréen permet une transaction revue à la baisse, l’absence totale de proposition financière empêche forcément tout transfert. Pour le moment, Nice attend alors que l’international italien s’entraine avec parcimonie, sans séances collectives et sans match forcément. Mais quel est donc le problème ?
Ce sont encore une fois les relations compliquées entre Mino Raiola et les différents intervenants. Le représentant de Super Mario effectue de nombreuses demandes auprès de l’OM afin d’améliorer le contrat de son joueur, estimant que le club provençal gagnait déjà beaucoup d’argent avec cette arrivée à tarif réduit. Certes, mais les dirigeants marseillais estiment de leur côté que l’accord étant entre Nice et Balotelli, c’est à ce dernier de gérer sa sortie de l’OGCN et donc de transmettre l’offre à même d’être acceptée par le club azuréen. Le journaliste Mathieu Grégoire, qui suit de très près l’actualité de l’OM pour L’Equipe, résume ainsi la situation qui commence à agacer sérieusement sur le Vieux Port. « L’OM ne fait pas d’offres au sens propre du terme, à Nice pour Balotelli. Marseille considère que c’est à Raiola de régler la sortie du buteur côté Nice. Le message implicite de l’OM étant : ‘Arrangez-vous, on vous paie vous (Raiola et Balotelli), ou on paie Nice, mais on sort pas des chèques dans tous les sens’ », résume ainsi le suiveur du club provençal, pour qui cette situation devrait toujours finir par s’arranger, mais n’avance pas non plus des masses ces derniers jours. En attendant qu’un autre club en profite ?
Message implicite #OM étant: « Arrangez-vous, on vous paie vous (Raiola-Balotelli) ou on paie Nice, mais on sort pas des chèques dans tous les sens » https://t.co/7COeo7F9KQ
— Mathieu Grégoire (@Serguei) 13 juillet 2018