Dimanche matin, l’Olympique de Marseille a mis fin au suspense en annonçant le nom de son nouveau responsable du football en la personne de Pablo Longoria.
Le jeune Espagnol de 33 ans, passé par le FC Valence, la Juventus Turin ou encore l’Atalanta Bergame, remplace numériquement son compatriote Andoni Zubizarreta dans la cité phocéenne. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que celui qui entrera officiellement en fonctions le 3 août prochain aura du pain sur la planche. Certes, Marseille se porte plutôt bien sportivement avec une deuxième place obtenue la saison dernière sous la houlette d’André Villas-Boas. Mais financièrement, la situation n’est pas rose. Raison pour laquelle Pablo Longoria sera particulièrement attendu sur le trading de joueurs, selon les informations de L’Equipe.
Le média indique dans son édition du jour que Pablo Longoria possède un vaste réseau et une maîtrise de six langues, deux avantages non-négligeables afin de négocier des grosses ventes. De plus, sa connaissance de l’effectif marseillais est un atout de taille. A l’époque où il était en poste à Valence, il scrutait notamment de près les performances de Morgan Sanson et de Florian Thauvin. « A la Juventus ou plus récemment au Valence CF, dont il était le directeur sportif, il a dû travailler le « trading » et il a été à l'origine de quelques jolis coups financiers » précise par ailleurs le média, qui souligne néanmoins un point crucial et encore obscure sur l’organisation de l’OM de demain : la présence, toujours active au sein de l’organigramme, d’un certain Paul Aldridge. Conseiller spécial de Jacques-Henri Eyraud depuis plus de six mois, l’Anglais a notamment pour mission de réaliser des grosses ventes en Angleterre. Depuis qu’il est là, aucun joueur de l’OM n’a pourtant quitté le navire. Sa collaboration avec Pablo Longoria sera à surveiller de près. En revanche, les supporters phocéens n’ont aucun problème à se faire concernant la relation entre l’Espagnol et André Villas-Boas. Les deux hommes s’apprécient et ne devraient pas avoir de mal à travailler main dans la main.