Entre Mohamed Ajroudi et Mourad Boudjellal, le grand amour semble être terminé, au moment même où le dossier du rachat de l'OM vole en éclats.
C’était il y a à peine une semaine, via les réseaux sociaux, Mourad Boudjellal plaisantait sur la capacité de Mohamed Boudjellal à lui payer un café, et l’ancien patron du RC Toulon de poser avec l’homme d’affaires franco-tunisien à la table d'un restaurant. Depuis, les événements se sont enchaînés, et vendredi on peut même dire que tout cela a dégénéré, le candidat au rachat de l’Olympique de Marseille, durement repoussé par Frank McCourt, mouillant dans son histoire Bernard Tapie. Cela a eu le don d’agacer les supporters de l’OM, mais également l’ancien patron du club phocéen, lequel a clairement fait savoir qu’il n’était pas du tout concerné par cette histoire de plus en plus nébuleuse. Reste désormais à savoir ce que va devenir le dossier Ajroudi-Boudjellal, surtout que la boite de communication qui a repris le dossier cette semaine pour le compte de Mohamed Ajroudi n’est pas loin de laisser entendre qu’entre les deux hommes il y a de l’orage de l’air.
Répondant à L’Equipe, Marc Deschenaux, juriste financier qui vit en Suisse et qui a repris la main sur la communication de l’homme d’affaire, explique qu’il est désormais temps que les choses soient faites sérieusement. « M. Ajroudi est mon client depuis une dizaine d’années. Il a d’abord été mal conseillé par des gens qui pensaient tout connaître du foot. Il a fallu qu’il se retourne vers sa vieille équipe. Moi, je suis un technicien de la finance, je sais de quoi je parle. Et M. Ajroudi m’a demandé de travailler sur le rachat de l’OM, explique Marc Deschenaux, interrogé ensuite sur des bruits qui circulent depuis quelques jours sur un éventuel froid entre Mourad Boudjellal et Mohamed Ajroudi ? Demandez leur, moi je n’ai pas dit ça. » Du côté de l'homme d'affaires franco-tunisien, on ne serait pas loin de penser que Mourad Boudjellal veut surtout remplacer Jacques-Henri Eyraud au poste de président de l'Olympique de Marseille, quitte à pousser fort et même trop fort en matière de communication. Suite au prochain épisode.