Morientes ‍: « ‍L’OM, un échec personnel ‍»

Morientes : « L’OM, un échec personnel »

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Se confiant sur RMC, Fernando Morientes admet que son rendement à l'OM n'est pas à la hauteur des espoirs placés en lui.

Didier Deschamps avait reconnu qu’il faisait un pari en recrutant cet été Fernando Morientes, loin d’avoir la forme de ses grands jours. Et quatre mois après l’arrivée de l’attaquant espagnol, il faut bien admettre que ce pari est pour l’instant perdu. Dans un long entretien avec RMC, le buteur de l’OM avoue sa désolation de ne pas pouvoir faire plus pour l’équipe marseillaise.

 

« Je ne peux pas être satisfait, c’est évident. J’avais d’abord signé à l’OM pour me prouver à moi-même que je pouvais encore jouer au haut niveau et pour le moment, c’est un échec. Je pensais pouvoir être prêt en deux mois. Un mois pour me préparer physiquement. Un autre mois pour retrouver le rythme de la compétition et prendre mes marques dans l’équipe. Rien de tout cela n’est arrivé. C’est dur d’être sur le banc, mais il faut savoir être humble et constater qu’il y a, au sein du groupe, des joueurs beaucoup plus forts que moi. Je souffre mentalement. J’ai été habitué à évoluer dans de grandes équipes, à me battre avec la concurrence et à jouer beaucoup de matchs. J’avoue que c’est très compliqué pour moi », reconnaît avec lucidité Fernando Morientes, arrivé de Valence avec déjà un gros retard en terme de temps de jeu.

 

Cependant, l’attaquant ne veut pas qu’on lui reproche d’avoir coûté une fortune à l’OM, car si le club lui paie son salaire, il n’a rien eu à débourser pour le faire venir. « Je comprends que j’arrive à un âge un peu critique, cela fait 16 ans que je suis footballeur professionnel et je n’ai évidemment pas les mêmes sensations qu’à 20 ans. Mais je ne baisse pas les bras. Je ne dois rien prouver à personne. Je n’ai rien coûté à l’OM en indemnités de transferts et je suis simplement ici pour donner le maximum pour les deux dernières années de ma vie de footballeur », précise l’ancien joueur madrilène, qui avoue envisager d’arrêter sa carrière avant même le terme de son contrat, en 2011, s’il ne se sent pas capable d’être au niveau physiquement.