L’OM a été absent des débats face à Auxerre (0-2). Contrairement à ce que Deschamps prétend, cela n’est pas la première fois cette saison, et ça fait surtout mal avant la trêve.
Le mois de décembre sur lequel Didier Deschamps comptait beaucoup pour se refaire la cerise a progressivement viré au cauchemar. Outre l’élimination en Ligue des Champions, l’OM a rapidement mis de côté le sans-faute espéré pour finir l’année, avec un nul à Saint-Etienne et surtout cette défaite face à Auxerre (0-2) de mercredi. L’entraineur olympien voulait évoquer la thèse de l’accident, mais l’OM n’a fait une nouvelle fois que montrer ses limites en ce qui concerne ses capacités à créer le jeu au Vélodrome.
« Il n'y a pas eu de match... C'est tellement gros que j'ai encore du mal à y croire. Nous avons été tellement absents... Des matches non maîtrisés, nous en avons joué, mais là... Si ce n'est pas le néant, cela y ressemble quand-même. C'est dur à avaler de finir là-dessus. Cela ‘m'emmerde’ aussi royalement pour les gens qui sont venus nous voir. Mais nous avons manqué de beaucoup trop de choses pour espérer un bon résultat. Je repartirai, mais cette défaite ne passera ni aujourd'hui, ni demain. Nous sommes passés complètement à côté. Il n'y avait pourtant pas de signe annonciateur d'une telle déroute. Il y avait certes des conditions difficiles, le pied qui tremble, et une main de Mignot non sifflée, mais nos choix étaient, disons, plutôt... discutables », a bien voulu reconnaitre l’entraineur marseillais, pour qui la trêve s’annonce quelque peu agitée, après une première partie de saison où l’OM a pris cher dans la course au titre, et n’a encore ses chances dans la lutte pour la Ligue des Champions grâce notamment aux faillites des autres prétendants européens annoncés.
« Certains passeront de bonnes fêtes, pas moi », a reconnu, en guise de conclusion, un Didier Deschamps passablement remonté contre ses joueurs.