L’entraîneur belge de l’OM, qui s’est parfois du manque de profondeur de son banc, a renforcé son attaque. Toutes les combinaisons lui sont désormais envisageables.
Avec la blessure de Mamadou Niang, Erik Gerets n’a pendant près de deux mois pu compter que sur un seul attaquant de pointe de métier : Mamadou Samassa. L’entraîneur belge s’en est suffisamment plaint – à juste titre – qu’il a hérité de Sylvain Wiltord et Brandao dès les prémisses du marché hivernal. Deux arrivées qui lui permettent enfin d’avoir l’embarras du choix. « À chaque position sur la ligne offensive, il y a au moins deux garçons qui attendent d'avoir leur chance », s’est ainsi félicité Erik Gerets. Mieux, l’entraîneur marseillais se réverse quelques compositions surprises pour les jours particuliers. « Oui, il sera possible de voir l'équipe avec trois attaquants purs sur le terrain. Si Wiltord me prouve qu'il a toujours les mêmes sensations quand il joue sur le côté, c'est très intéressant pour ce système. Pour postuler à la même place, il est difficile de mettre Mathieu (Valbuena) dehors pour le moment », qui envisage donc un 4-3-3 avec une attaque Niang-Brandao-Wiltord (ou Valbuena), qui devrait bien sûr faire des mécontents à d’autres postes. Mais Gerets a la réponse à tout, et prend en exemple la meilleure équipe européenne actuelle.
« Même à Barcelone il n'y a pas d'équipe type ! Iniesta, l'un des meilleurs au monde, ne joue pas. Il y a des joueurs qui montrent qu'ils sont plus forts que les autres le week-end, et ceux qui n'ont pas cette possibilité doivent se servir des entraînements. Je regarde les détails tactiques à l'entraînement, et si un joueur me montre qu'il est plus fort que l'autre, il n'y a pas de raison de ne pas le mettre », assure un Erik Gerets qui a désormais tous les moyens à sa disposition pour répondre à la pression mise par Robert Louis-Dreyfus la semaine dernière.
