Les latéraux de fortune n’ont pas tenu le choc face à Toulouse. Une faiblesse attendue par Erik Gerets, mais qui a pesé lourd au final.
En dépit des blessures de Bonnart et Taïwo, l’OM avait jusque-là réussi à compenser tant bien que mal ces pertes. Samedi face à Toulouse, les latéraux ont explosé sur les contres toulousains, et peu apporté offensivement. Un échec légitime pour Erik Gerets, qui sait bien que ni Ronald Zubar, ni son remplaçant Bolo Zenden, ni Charles Kaboré, ne sont des arrières latéraux de métier. En toute logique, leBelge n’a donc pas tenu à enfoncer ses joueurs sacrifiés. « Tout le monde s'est battu contre Toulouse. Mais même si Kabore a fait son job du mieux possible, il nous a manqué quelque chose sur les côtés. Je ne jette certainement pas la pierre aux latéraux car ils essayent d'aider l'équipe. Je dois laisser jouer des gens qui n'ont pas l'habitude de ces postes-là. C'est pour ça que j'ai essayé avec Bolo Zenden de mettre quelqu'un qui centre bien, même si Ronald Zubar a mieux fait ses tâches défensives. J'aurais pu mettre Zenden dès le début. Mais on se serait fait prendre en contre. Car je savais bien que Braaten allait plus vite que Bolo », a expliqué l’entraineur de l’OM, dont les changements à la pause ont souvent fait tourner des matchs.
Mais cette fois-ci, l’entrée la plus remarquée aura incontestablement été celle d’Hatem Ben Arfa. Même ses adversaires comme Cédric Carrasso ont reconnu son énorme impact sur le déroulement du match, et le meneur de jeu de l’OM aurait bien pu trouver la faille sur l’un de ses nombreuses percées, souvent conclues par des tirs dangereux. Erik Gerets ne pouvait que s’incliner devant cette rentrée en fanfare. « Avec Hatem, il y avait quand même beaucoup plus de mouvement dans l'équipe. Mais à 1-1 on a tellement cherché à marquer que l'on était mal organisé. Il n'y avait plus la discipline en perte de ballon. Tu joues de nouveau trop avec le coeur et trop peu avec la tête. Après tu reçois de nouveau un "goal" et là tu tentes l'impossible pour égaliser et puis pour gagner », a souligné l’ancien Diable Rouge, pour qui seul le classement final pourra déterminer si ce match nul est un bon ou un mauvais point.