La trêve internationale permet de faire un premier bilan à l'OM. Les Marseillais confirment leurs grandes ambitions, et se voient en concurrent du PSG en Ligue 1.
Magie de l’été et du mercato, l’OM a balayé sa très décevante saison dernière pour retrouver le sourire et se projeter dans l’exercice en cours. Sans Coupe d’Europe, le club provençal voit la pression augmenter sur les exigences, surtout que le recrutement, de l’entraineur aux joueurs, a été très ambitieux. Avec deux victoires et un nul, un Mason Greenwood qui marche sur l’eau, l’envie d’aller s’installer sur le podium et titiller le PSG est bien présente. La huitième place de la saison dernière semble oubliée, mais sur Le Phocéen, elle a été remise brutalement sur le devant de la scène. Lors de l’émission Le Talk, la question a été posée de savoir si une éventuelle quatrième place en fin de saison, qui a de grandes chances d’être qualificative pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions, correspondrait à une déception.
L'OM c'est Top2 de Ligue 1
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Pour le consultant marseillais Robin Lenoir, cela ne fait aucun doute, et ce serait même pire que de terminer 8e de Ligue 1 en 2024. « Pour moi, ce serait un drame. Je le vivrai encore plus mal que la 8e place de la saison dernière. Vraiment. Avec un vrai coach, une vraie pré-saison, un match par semaine, avec un Greenwood, Koné, Hojbjerg et compagnie, ne me faites pas une quatrième place. Ce serait 10 sur 20 car ça qualifie quand même pour la Ligue des Champions », a expliqué le spécialiste de l’OM, rejoint par ses confrères sur le plateau pour qui ne pas être sur le podium serait un terrible échec. « Il n’y a que le PSG qui est au-dessus. Et encore », a même complété Romain Haering, journaliste du Phocéen pour qui Marseille doit finir donc à l’une des deux premières marches du podium. Et pas forcément la deuxième. Des paroles qui démontrent que les attentes sont énormes à l’OM, alors que cette saison il n’y aura pas d’excuses d’un effectif trop juste ou de la fatigue européenne pour expliquer une éventuelle défaillance.