Giannelli Imbula est désormais un joueur du FC Porto, mais dans le cadre du transfert de son fils de l’OM vers le club portugais, le père d’Imbula a souvent été pointé du doigt. Dans le JDD, il se défend.
Soupçonné d’avoir joué sur plusieurs tableaux, et d’avoir au final empoché une très grosse commission sur la vente de son fils par l’Olympique de Marseille au FC Porto, Willy Ndangi a décidé de donner sa version des faits, histoire de faire taire ceux qui estiment qu’il s’est largement gavé dans cette histoire. Dans le Journal du Dimanche, le père d’Imbula donne des détails sur la transaction et règle quelques comptes au passage, notamment sur une éventuelle implication d’un fond d’investissement dans ce dossier, Doyen Sport. « Doyen n’a aucun droit sur Giannelli, mon fils n’a qu’un contrat avec Porto. Il reste maître de son destin. Ni Giannelli, ni moi, ni notre avocat n’avons touché la moindre somme de Doyen, c’est clean comme de l’eau de source. On dit que j’ai touché une commission de 2ME, mais si c’était le cas je serais content…mais c’est faux. La commission, qui représente 5 à 8% du salaire annuel du joueur, se calcule au prorata des années effectuées (…) Giannelli a signé cinq ans à Porto, mais s’il ne reste qu’un an, le représentant juridique et moi-même ne toucherons qu’un cinquième de la commission (…) Willy McKay (agent anglais) m’a proposé un million d’euros, qu’il aille le dépenser au casino ! Il a appelé le président Labrune pour dire qu’il était le nouvel agent d’Imbula, Labrune n’a pas mordu, mais vous imaginez ? », témoigne le père de Giannelli Imbula, qui explique qu’après une première offre trop faible Porto était revenu avec une proposition vraiment bonne pour l’OM et son fils.