Jusqu’ici considéré au mieux comme un outsider du championnat, le PSG a changé complètement de statut en quelques mois avec l’arrivée des investisseurs qataris qui ont dépensé d’entrée de jeu 85 ME sur le marché des transferts pour renforcer le club de la capitale. Une situation qui a de quoi rendre jaloux n’importe quel club français, très loin de disposer d’une telle capacité financière. Il faudrait pour cela tout simplement la même chose qu’au PSG, à savoir l’arrivée d’un richissime investisseur. Et à l’OM, avant le choc face à Paris, Vincent Labrune a évoqué sans détour cette question dans L’Equipe. Le président marseillais assure que Margarita Louis-Dreyfus n’est pas vendeuse du club, mais qu’une juteuse proposition réglerait facilement le problème.
« Notre objectif, c’est le retour à l’équilibre en 2014. On a perdu 15 ME la saison dernière et le budget prévisionnel dit à peu près la même chose. La saison prochaine, Margarita sera là et elle fera face. Si un investisseur ultra fortuné qui s’engage à mettre 200 ME par an pour le recrutement se manifeste, c’est un autre sujet. À la mort de Robert, Margarita a décidé de rester à deux conditions. 1. Que l’OM gagne des titres, c’est fait. 2. Que sa pérennité à un haut niveau soit assurée. Le débat ne porterait donc pas seulement sur le prix de vente, mais surtout sur la surface financière d’un éventuel acheteur qui devrait être capable de maintenir l’OM à un haut niveau. Entre 2004 et 2009, explique-t-il, on m’a demandé au moins deux cents fois si nous étions vendeurs. Depuis deux ans, personne ne nous a rien demandé, mais le contexte économique a totalement changé. La crise touche tout le monde. Ce qui arrive au PSG est formidable, mais ce type d’opportunités est rarissime », a reconnu le président olympien, qui sait que la meilleure chance de rachat de l’OM est certainement de voir un richissime investisseur se dire qu’il n’y a pas de raisons que le PSG monopolise les investissements financiers en France au niveau du football.