L’OM fait bloc derrière son président après les évènements de Marseille-Lyon (1-4). Car plus que la défaite, c’est l’image d’un Vincent Labrune hilare dans sa loge alors que son équipe coulait qui a déclenché la colère des supporters provençaux, et même la divulgation du numéro de téléphone du président olympien par Stéphane Tapie, avec les conséquences que l’on connait (voir article). Après le premier intéressé, Vincent Labrune, Elie Baup est également intervenu pour tenter de calmer les esprits. C’est désormais José Anigo qui a pris la parole sur le site officiel du club pour dénoncer cette polémique, le directeur sportif marseillais expliquant que tout allait pour le mieux à l’OM, et que cela rendait certainement quelques personnes aigries.
« On a surtout du mal à comprendre le cas d’Apruzesse à Bordeaux (1-0) puis aujourd’hui celui du Président contre Lyon (1-4) qui surgit alors que ça n’a pas lieu d’être. On essaie de trouver un certain équilibre et une certaine sérénité pour bosser et avancer dans ce championnat. On n’est pas mal classé, on a 26 points comme Paris, on est juste derrière Lyon… Je ne comprends pas pourquoi on nous mène dans ces turbulences. On ne va pas jouer les paranos et dire qu’on en veut à l’OM. Simplement, personne ne nous attendait là où on est car on a démarré la saison avec un effectif rajeuni et qui n’avait pas beaucoup changé. Tout le monde pensait qu’on allait droit dans le mur mais pour notre plus grand bonheur, on a levé la tête rapidement. On essaie donc de bien figurer sportivement et, sur le plan médiatique, on essaie de nous emballer dans des choses qui nous dépassent et ne nous intéressent pas. Pour ceux qui doutent que le Président a de l’amour pour ce club, je leur lève tout de suite : Il aime ce club, comme tous les présidents que j’ai vu passés, que ce soit Dassier, Diouf ou Bouchet. Ils ont tous été pris par l’enjeu, le jeu et l’atmosphère du club. Quand tu es ici, tu ne peux pas t’en foutre », a prévenu José Anigo bien évidemment solidaire avec son patron sur ce dossier qui fait toutefois mauvais genre pour l'image du président du club marseillais.
