Marseille a connu deux jours de chaos autour du match entre l’OM et le PAOK Salonique.
Dès mercredi, des règlements de compte ont eu lieu dans la ville avec des ultras grecs arrivés en marge de leur convoi, et qui ont tenté et sont parfois parvenus à en découdre avec les supporters de l'OM. Les incidents se sont poursuivis pendant toute la journée du jeudi, même si les forces de l’ordre ont réussi à contenir une situation délicate. Et dans le stade, cela ne s’est pas arrangé, avec provocations et jets de fumigènes dans un sens, et projectiles plus dangereux comme sièges et morceaux de verre dans l’autre sens. Une image déplorable qui n’a pas étonné grand monde, les fans du PAOK étant parmi les plus dangereux d’Europe, et le football est visiblement loin d’être leur priorité.
Les Grecs interdisent les supporters de l'OM
La tribune des supporters du PAOK après leur passage. 🤯
— Actu Foot (@ActuFoot_) April 8, 2022
Et dire qu’hier, Răzvan Lucescu osait reprocher aux supporters de l’OM leur façon de se comporter… 🤦♂️
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Les dirigeants de l’OM et les autorités avaient même été surpris que l’UEFA autorise ce déplacement. Mais il n’y aura pas de match retour, du moins en ce qui concerne les supporters. Les autorités grecques ont annoncé que les joueurs marseillais ne pourront pas être soutenus sur place, dans le fameux stade Toumba, qui sera donc entièrement acquis à la cause des joueurs de Salonique. Une décision qui sera forcément suivie d’une validation par l’UEFA, la police locale ne souhaitant pas assurer la sécurité d’un déplacement qui serait extrêmement dangereux. En effet, le club grec est en furie en ce qui concerne le traitement de ses supporters pendant ces deux joueurs, et l’a fait savoir dans un communiqué musclé.
Pas de déplacement de supporters #OM en Grèce #PAOKOM
— Mathieu Grégoire (@Serguei) April 8, 2022
« C'est grâce aux efforts surhumains et renforcés des agents de sécurité que nous n'avons pas dû faire le deuil de victimes de cette incompétence monumentale de la direction de la police des Bouches-du-Rhône », a fait savoir le club grec. De son côté, la police française s’est félicitée d’avoir su maîtriser les « supporters violents venus de Grèce » venus « sans encadrement promis par leur club », et sans « respect des moyens, heures et points de rendez-vous » convenus avant le déplacement.