Les supporters marseillais n'ont pas aimé les propos de Grégory Schneider en direct lors de L'Equipe du soir. La chaîne sportive s'est fendue d'un communiqué lu en direct qui n'est pas réellement très clair.
On ne sait pas si à l’image d’un Gilles Favard, mis au placard pour ne pas faire dans la dentelle, les dirigeants de la chaîne L’Equipe vont sacrifier Grégory Schneider, mais c’est une évidence, le journaliste de Libération n’a pas valu que des retours positifs à la chaîne sportive. Pour avoir évoqué en direct, et donc sans filtre, le passé de l’Olympique de Marseille, et notamment le fameux épisode VA-OM, qui avait valu aux dirigeants de l’OM de faire de la prison, et avoir relié ça avec la victoire phocéenne lors de la Ligue des champions 1993, Grégory Schneider a pris la foudre. Au point même que sur l’antenne de France Bleu Provence, un journaliste s’en est pris à son confrère dans des termes injurieux. On attendait donc de savoir quelle allait être la réaction de la chaîne L’Equipe, et cela tombe bien, c’est Giovanni Castaldi qui vendredi soir est revenu sur les propos de son confrère.
La chaîne L'Equipe ne se mouille pas
J'ai couvert l'extrême droite. Quand je vois ce que ramasse @SchneiderGrgory pour une parole libre sur l'OM, je pense sincèrement que c'était moins difficile. Et c'est pas la première fois. pic.twitter.com/f9jSSlOMYZ
— Dominique Albertini (@dom_albertini) August 12, 2022
Dans une séquence digne de Malaise TV, l’animateur a lu un communiqué très diplomatique, mais qui n’a finalement convaincu aucun des deux camps, semblant à la fois soutenir Grégory Schneider tout en le critiquant. « Durant l'émission de jeudi, l'un de nos débats a suscité une vive émotion, et nous tenons à rappeler que l'ADN de L'Équipe du soir est de débattre dans le respect de chacun, favorisant ainsi le pluralisme et le débat démocratique autour d'un sport. Il nous a été rappelé hier que nous devons toujours rester vigilants et poursuivre notre métier de journaliste avec passion », a lu, sans sourciller, Giovanni Castaldi, conscient de l'impact de cette histoire sur les réseaux sociaux, certains supporters appelant au boycott de la chaîne sportive. Du côté de Grégory Schneider, on a répondu à ceux qui souhaitaient que l'OM l'attaque en diffamation, le journaliste de Libération citant le procès verbal du procès de l'affaire VA-OM pour étayer sa thèse.