Mis en garde à vue ces deux derniers jours et interrogé au sujet de plusieurs transferts réalisés par l’OM (Gignac, Nasri, Drogba…), Vincent Labrune a été libéré mercredi soir. L’occasion pour le président marseillais d’éclaircir les zones d’ombres autour des transferts de son club,, en prenant l’exemple de celui de Michy Batshuayi, beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraissait.
« Je vais vous donner un exemple plutôt bien géré, c’est celui de Michy Batshuayi. Il a un entourage, c’est de la nitroglycérine, a raconté le dirigeant à L’Equipe. On le suivait depuis septembre (2013). Entre les parents, les oncles et l’agent belge, c’était un sac de nœuds. Personne ne s’entendait et ça a impacté très fortement les performances du joueur. Entre janvier et mars dernier, il ne mettait plus un but. Meissa N’Diaye (un agent français proche de Labrune) s’est mis au milieu car il avait (William) Vainqueur et un autre joueur au Standard de Liège. Il a réussi à récupérer le joueur en obtenant des parents qu’ils ne s’immiscent pas dans les discussions avec nous. Ça lui a coûté de l’argent, il a fait des procès mais c’est son problème. Dans les faits, ça nous a aidés. Avec Meissa, qui est intelligent, comme interlocuteur, c’était carré. Sinon on n’y serait pas arrivé », a-t-il conclu, estimant que les familles des joueurs peuvent être de plus grands obstacles que les agents lors d'un transfert.