En ce dernier jour de l’année 2010, l’heure est évidemment au bilan du côté de l’Olympique de Marseille. Et ce crû restera gravé longtemps dans les mémoires phocéennes. José Anigo avoue dans la Provence qu’il a longtemps tremblé dans la quête du titre de champion de France, mais que c’est du côté de Boulogne-sur-mer qu’il a compris que rien ne pouvait arriver à cet OM-là.
« Le titre, c'est bien sûr le trophée le plus important! Il récompense la patience des supporters; c'est la consécration du travail d'un club au sens large: de la personne qui porte le courrier chez nous jusqu'au président... Il m'a apporté beaucoup de joie et également de pudeur, même si intérieurement c'était très fort ! C'est une belle histoire. J'ai eu peur jusqu'aux quatre dernières journées; je faisais des calculs à la con (rire). Et puis on a gagné à Boulogne, à la dernière minute, sur penalty, lors d'un voyage particulier à cause du nuage volcanique... Quand il y a des choses comme ça, tu te dis qu'il y a forcément du positif au bout », constate le directeur sportif de l’Olympique de Marseille, conscient que conserver la couronne décrochée la saison passée sera compliqué.