Depuis son arrivée à l'Olympique de Marseille, Michel ne peut pas éviter les comparaisons avec son prédécesseur Marcelo Bielsa. Le technicien espagnol doit faire avec mais accepte difficilement cela.
Placé à la tête de l'OM en août dernier, Michel a toujours du mal à imposer son style à Marseille. Les supporters olympiens n'arrivent pas à oublier l'ère Marcelo Bielsa. Parti après une défaite au Vélodrome lors de la première journée de Ligue 1, l'Argentin a laissé une trace indélébile sur la Canebière. Et pour l'instant, Michel n'arrive pas à déchaîner les foules comme pouvait le faire l'équipe d'El Loco.
Pas un souci pour l'ancien joueur du Real Madrid, qui espère bien répondre à ses détracteurs avec ses résultats. « Tout le monde parle de l'an passé... La saison dernière, l'équipe s'est classée quatrième et s'est qualifiée pour l'Europa League. Nous pouvons aussi le faire ! Concernant mes débuts, il ne faut pas oublier que cette année, l'équipe a changé. Et le fait que l'effectif a perdu son coach dès la première journée, ça n'a pas arrangé les choses... », a déclaré Michel dans un entretien à l'AFP.
Après cinq mois sur le banc marseillais, Michel ne parvient toujours pas à se défaire des comparaisons avec Bielsa. Et avec le 16e de finale de Ligue Europa contre l'Athletic Bilbao (l'ancien club de Bielsa, ndlr) qui approche, les allusions vont devenir inévitables. « Les gens aiment bien faire des comparaisons. Bielsa n'a rien à voir avec ce que nous faisons aujourd'hui : son équipe avait son style, la mienne aussi. Je ne cherche pas à être comparé à Bielsa. Je suis comme je suis. Après, c'est comme quand on parle des entraîneurs... Guardiola est-il un grand entraîneur ? Oui. Mais qu'est-ce qu'il ferait ici à Marseille ? », a questionné Michel, qui n'hésite donc pas à dire qu'avec un meilleur effectif, il pourrait lui aussi régaler les spectateurs du Vélodrome.