Au milieu des nombreux changements intervenus ces dernières années à l'OM, José Anigo est resté fidèle au club de son coeur. Un amour du maillot qu'il confie sans problème.
L'été dernier, José Anigo avait mis sa démission dans la balance pour obtenir que Pape Diouf reste à l’Olympique de Marseille. Peine perdue, le président phocéen était parti et finalement le directeur sportif de l’OM, malgré ses menaces, était resté. Dans les colonnes de l’Equipe, José Anigo avoue que la passion qu’il a pour le club est plus forte que tout.
« Je suis heureux, car je travaille pour le club que j’aime. Vous savez, dès qu’un entraîneur arrive à l’OM, on me met en opposition avec lui. Cette critique, ce n’est pas aux journalistes que je la formule. Ce n’est pas la presse qui s’amuse à ça. On m’a opposé à Émon. À Gerets. Et maintenant, à Deschamps. Ça peut créer des discussions bizarroïdes. Je vais vous dire : peu importe qui est l’entraîneur de l’OM. Moi, je suis au service de l’OM. À ce titre, je travaille donc pour l’entraîneur en place, sans la moindre ingérence. Avec Éric Gerets, j’entretiens encore aujourd’hui des rapports extraordinaires. J’espère que ce sera aussi le cas avec Didier. L’OM, croyez-moi, c’est une partie de ma vie. Même si je quitte un jour le club, j’irai jusqu’au bout de ma vie avec l’OM. C’est comme ça. Cette fusion entre un homme et un club, je l’ai souvent sentie dans des grands clubs étrangers. À Lyon, aussi, avec Lacombe. J’aime ces gens-là », avoue le directeur sportif de l’Olympique de Marseille. Une passion qui lui vaut quelques solides inimitiés mais également la reconnaissance de nombreux supporters du club, conscients qu’il est désormais l’un des rares points communs entre l’ensemble des dirigeants passés par l’OM depuis bien des années.